Passionné de bande dessinée depuis son plus jeune âge, c'est à 50 ans que Patrick Abry décide de se lancer dans l'aventure éditoriale. Son dernier emploi, dans une grande entreprise industrielle française, l'avait amené à effectuer des déplacements fréquents en Asie. C'est ainsi qu'il rencontra des chinois qui partageaient la même passion pour la bande dessinée.
Il prend une part active dans la création du premier festival de l'Image Dessinée française à Pékin en 2005, festival destiné à tisser, à travers des manifestations, des rencontres, des expositions consacrées à la bande dessinée, des courants d'échanges culturels et professionnels entre la Chine et la France.
C’est à partir de là que son projet éditorial prend corps, porté par l’envie de promouvoir cette bande dessinée chinoise, mal connue chez elle et inconnue hors de ses frontières et de lui donner une dimension artistique qu'elle a perdue.
Comment avez-vous découvert la bande dessinée chinoise ?
Elle m'a d'abord été présentée par des amis chinois, (amitiés nouées par le plus grand des hasards, au cours de mes nombreux voyages en Chine au début des années 2000), eux-mêmes dessinateurs.
Comment pouvez vous résumer la situation actuelle de la bande dessinée en Chine ?
Il lui manque d'une part une véritable reconnaissance artistique, d'autre part un vrai contenu s'adressant à tous les types de lectorat, et enfin, comme tous les autres livres, d’une distribution structurée permettant d'amener tout type de livre dans toutes les librairies (20 000 environ).
Comment votre projet éditorial a vu le jour ? et quelle est votre politique éditoriale ?
Etant moi-même un véritable fan de bande dessinée depuis plus de 30 ans, j'avais depuis longtemps envie de m’y consacrer professionnellement. Le hasard des rencontres avec mes amis chinois a été le déclencheur de l’opération. Mon objectif est de faire connaître la BD chinoise en Europe, sous tous ses aspects, en m'efforçant de privilégier de qui est original ou différent de ce que l'on trouve aujourd'hui sur le marché.
Que signifie Xiao Pan ?
C'est le nom que m'ont donné les chinois, les noms occidentaux étant pour eux difficiles à prononcer et c’est une tradition quand on travaille sur la longue durée. Xiao signifie "petit" ou "jeune" et Pan est la première syllabe de mon prénom à laquelle nous avons rajouté un n, pour lui enlever toute relation avec un nom commun chinois.
Quels sont les titres de votre catalogue que vous aimez particulièrement ou que vous avez vraiment envie de promouvoir ?
Remember avant tout, car c'est une œuvre totalement novatrice; mais j'aime aussi beaucoup ce que fait Lu ming (Mélodie d'enfer).
Quel bilan dressez vous au terme de près d’un an d’activité ?
Même pas un an puisque les premiers albums sont en librairie depuis mars ! J'ai atteint mon objectif de faire parler en bien de la bande dessinée chinoise. Le retour des professionnels et du public est positif et encourageant. Je vais donc poursuivre en élargissant encore mon domaine éditorial.
Vous êtes pratiquement le seul éditeur à publier de la bande dessinée chinoise. Mais les concurrents sont potentiellement dangereux ! Comment voyez-vous l’évolution de ce marché pour les années à venir ?
Je suis lucide. Je ne couvrirai pas à moi tout seul le marché chinois qui s'annonce comme très riche. Je suis persuadé que de nombreux jeunes auteurs vont rapidement montrer leur talent. Et la bataille entre les éditeurs pour avoir les meilleurs sera comme dans les autres pays : sauvage!
Xiao Pan
20, rue de Panafé
46100 Figeac
www.xiaopan.com
Il prend une part active dans la création du premier festival de l'Image Dessinée française à Pékin en 2005, festival destiné à tisser, à travers des manifestations, des rencontres, des expositions consacrées à la bande dessinée, des courants d'échanges culturels et professionnels entre la Chine et la France.
C’est à partir de là que son projet éditorial prend corps, porté par l’envie de promouvoir cette bande dessinée chinoise, mal connue chez elle et inconnue hors de ses frontières et de lui donner une dimension artistique qu'elle a perdue.
Comment avez-vous découvert la bande dessinée chinoise ?
Elle m'a d'abord été présentée par des amis chinois, (amitiés nouées par le plus grand des hasards, au cours de mes nombreux voyages en Chine au début des années 2000), eux-mêmes dessinateurs.
Comment pouvez vous résumer la situation actuelle de la bande dessinée en Chine ?
Il lui manque d'une part une véritable reconnaissance artistique, d'autre part un vrai contenu s'adressant à tous les types de lectorat, et enfin, comme tous les autres livres, d’une distribution structurée permettant d'amener tout type de livre dans toutes les librairies (20 000 environ).
Comment votre projet éditorial a vu le jour ? et quelle est votre politique éditoriale ?
Etant moi-même un véritable fan de bande dessinée depuis plus de 30 ans, j'avais depuis longtemps envie de m’y consacrer professionnellement. Le hasard des rencontres avec mes amis chinois a été le déclencheur de l’opération. Mon objectif est de faire connaître la BD chinoise en Europe, sous tous ses aspects, en m'efforçant de privilégier de qui est original ou différent de ce que l'on trouve aujourd'hui sur le marché.
Que signifie Xiao Pan ?
C'est le nom que m'ont donné les chinois, les noms occidentaux étant pour eux difficiles à prononcer et c’est une tradition quand on travaille sur la longue durée. Xiao signifie "petit" ou "jeune" et Pan est la première syllabe de mon prénom à laquelle nous avons rajouté un n, pour lui enlever toute relation avec un nom commun chinois.
Quels sont les titres de votre catalogue que vous aimez particulièrement ou que vous avez vraiment envie de promouvoir ?
Remember avant tout, car c'est une œuvre totalement novatrice; mais j'aime aussi beaucoup ce que fait Lu ming (Mélodie d'enfer).
Quel bilan dressez vous au terme de près d’un an d’activité ?
Même pas un an puisque les premiers albums sont en librairie depuis mars ! J'ai atteint mon objectif de faire parler en bien de la bande dessinée chinoise. Le retour des professionnels et du public est positif et encourageant. Je vais donc poursuivre en élargissant encore mon domaine éditorial.
Vous êtes pratiquement le seul éditeur à publier de la bande dessinée chinoise. Mais les concurrents sont potentiellement dangereux ! Comment voyez-vous l’évolution de ce marché pour les années à venir ?
Je suis lucide. Je ne couvrirai pas à moi tout seul le marché chinois qui s'annonce comme très riche. Je suis persuadé que de nombreux jeunes auteurs vont rapidement montrer leur talent. Et la bataille entre les éditeurs pour avoir les meilleurs sera comme dans les autres pays : sauvage!
Xiao Pan
20, rue de Panafé
46100 Figeac
www.xiaopan.com
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